[Les résultats, rather, in the spirit of the competition at hand.]
Remember the Francomot competition, where Sarkozy and his friends were trying to put an end to 5 vile English words that currently bring shame to the French language? Drum roll: THE RESULTS ARE IN!
"Chat" = Eblabla et Tchatche
(Dialogue remains the official term)
"Buzz" = Ramdam
(Apparently derived from Ramadan - what is the connection? Heaven knows, but at least it no longer has anything to do with the English language. Finalist 'buzz' alternatives included actuphène, bruip, échoweb, ibang ou encore réseaunance)
"Tuning" = Bolidage
(Favorites that didn't get chosen were: autodéco, automotif, autostyle, persauto, persoptimisation ou revoiturage)
"Newsletter" = Infolettre
And
Talk = quite simply, Débat
(Runners up: parlage, débadidé, débatel ou encore débafusion)
Bravo the youth of France! The French language is effectively out of peril for the moment. I've banked these ever useful neologisms away, knowing the moment where 'tuning' might have slipped out of my mouth in a French conversation, I will now turn to 'bolidage:' a real French word.
The world, properly gallicized. Now bring on the Académie française for enforcement.
4 comments:
I'm so relieved. Now I can sleep tonight.
We will soon manage to speak like people from Québec, Tabernacle!
eblabla? That one puzzles me... does our blah blah come from the french then?
Intéressant article : je suis pour la sauvegarde de ma langue maternelle. Elle est belle, précieuse entre tout, elle est le véhicule de la pensée, le point commun entre tous les citoyens de mon pays. Certes, une langue est considérée comme vivante parce qu'elle évolue. Ce pendant, je tiens à bémoliser ce constat généralisé par l'emploi outrancier de mots qui n'ont rien à voir avec le français. Pourquoi donc aurions-nous francisé certains termes (mezzanina (it.) => mezzanine) si ce n'est pour mieux s'approprier un objet qui n'avait pas sa correspondance dans notre langage familier ? Et c'est bien là toute l'intelligence des vocables, ils sont en effet adaptables et donc sont mieux intégrés et donc compris par le plus grand nombre.
A quoi sert en effet un langage abscons ? A se mélanger les pinceaux. A ne plus se comprendre. Alors, ces termes qui échoient, via essentiellement les médias tous supports (télé, journaux, radio... et hommes politiques qui n'échappent pas au snobisme ambiant et font tout pour déboussoler l'auditeur ou le lecteur), sans les rejeter totalement, je crains que l'ignorance d'un langage qui n'est pas le nôtre et dont on ne saisit que couic ne vienne supplanter le nôtre jusqu'à ce que mort s'ensuive. Les substrats régionaux ont résisté à l'emploi du latin et ont francisé cette langue (aujourd'hui dite morte même si l'ensemble des langues latines en sont la survivance adaptée à chaque pays). On en trouve même des traces dans les langues anglo-saxonnes. Les déclinaisons de l'allemand sont une survivance des déclinaisons latines (entre autres).
Pourquoi nous assomme-t-on avec des termes étrangers si le plus grand nombre n'en saisit pas le sens ? Doit-on accepter que nos différences périssent en entamant le capital linguistique par l'apport de vocables qui, au fond, ne nous apportent aucun avantage au quotidien puisqu'ils sont l'apanage de spécialistes (notamment en informatique et en finances) ? Ce n'est pas s'approprier une autre langue par l'apprentissage (grammatical notamment), mais une sorte de bourrage de crâne qui permet à seulement quelques uns d'être en bonne entente et laisse sur le bord du chemin ces ignorants qui, au fond, ne comptent guère aux yeux de ces langagiers = parleurs) snobinards qui ne désirent qu'une chose : rester entre eux et ignorer tout le reste.
J'ai abordé suffisamment de langues (surtout latines, je le reconnais), pour affirmer que c'est stupide de vouloir niveler par l'intrusion de mots pour lesquels on a des équivalences dans notre propre langue. Réduire ainsi la richesse d'une langue est plutôt fumant. Ce serait politique que cela n'aurait rien d'étonnant. Les cultures sont uniques, alors conservons le patrimoine le plus précieux dont nous disposons, à savoir le langage propre à chaque peuple. Cela n'empêchera en rien l'évolution des langues, mais par pitié, ne piétinons pas le bien commun et laissons à chacun le loisir d'intégrer ou non des termes "étrangers" si le besoin s'en fait sentir réellement.
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